2022年7月13日水曜日

Assassinat de Shinzo Abe: le tueur voulait se venger d’une secte promue par l’ex-premier ministre

Assassinat de Shinzo Abe: le tueur voulait se venger d'une secte promue par l'ex-premier ministre


98ニューノーマルの名無しさん2022/07/13(水) 00:03:09.13ID:KH0RHkbq0
フランスの大手新聞「フィガロ」が、安倍晋三暗殺事件を大特集 「宗教のために復讐を望んでいた」 どんどん世界へ拡散 [452836546] 
https://greta.5ch.net/test/read.cgi/poverty/1657549356/ 

Assassinat de Shinzo Abe: le tueur voulait se venger d'une secte promue par l'ex-premier ministre 

https://www.lefigaro.fr/international/assassinat-de-shinzo-abe-le-tueur-voulait-se-venger-d-une-secte-promue-par-l-ex-premier-ministre-20220710 

日本のマスコミが今日まで「宗教名」を隠していたことも、日本の選挙では宗教団体の動員と寄付がとても重要であることも紹介(公明党の解説あり) 
ついでに(ジャーナリストのレイプ起訴を妨害したことで有名な)中村格が警察トップであることも紹介 

おそらくこの事件について世界で一番詳しい記事 
各自自動翻訳でお読みください

https://www.lefigaro.fr/international/assassinat-de-shinzo-abe-le-tueur-voulait-se-venger-d-une-secte-promue-par-l-ex-premier-ministre-20220710

Assassinat de Shinzo Abe: le tueur voulait se venger d'une secte promue par l'ex-premier ministre

Le premier ministre japonais, Shinzo Abe, marche derrière des prêtres shintoïstes, lors de la visite du sanctuaire d'Ise, le 4 janvier 2019. -/AFP

Tokyo

Quarante-huit heures après l'assassinat par balle de leur ancien premier ministre Shinzo Abe, les Japonais se sont rendus dimanche aux urnes pour des élections sénatoriales partielles dans une ambiance surréelle presque ordinaire. Comme anticipé, les partis de la majorité ont consolidé leur position, obtenant assez de voix pour une possible réforme constitutionnelle - précisément celle que, toute sa vie, pourchassa en vain Shinzo Abe.

Mais, derrière cette «sombre victoire», comme l'a titrée le quotidien Nikkei, le parti au pouvoir demeure sonné par cet acte inouï dans un pays habituellement épargné par la violence, en particulier politique. Il prend un relief inattendu avec la personnalité et, surtout, les motifs du tueur. Tetsuya Yamagami, un ancien employé solitaire et sans histoires, a expliqué qu'il visait ce jour-là le dirigeant d'une secte dans laquelle sa mère avait englouti sa fortune et que Shinzo Abe avait promue ; le premier étant absent, il aurait, avec succès, pris pour cible le second.

Ce scénario plonge le pays dans l'embarras. Depuis quarante-huit heures, les grands médias déploient les gigantesques moyens humains et matériels à leur disposition (les cinq quotidiens nationaux comptent 9 355 journalistes) pour reconstituer l'affaire. Comme toujours, la télévision se distingue: le lieu du crime est survolé par hélicoptère, reconstitué en maquette en plateau, disséqué dans ses moindres détails.

Des correspondants sont envoyés aux quatre coins du pays pour recueillir les informations les plus insignifiantes. Mais cette débauche d'effets n'a d'égal que le caractère édulcoré de son produit. Au lendemain du meurtre de Shinzo Abe, les cinq grands quotidiens nippons ont tous publié la même une, taille des caractères comprise, au mot près, trahissant leur complicité.

À lire aussi Christian Kessler: «Shinzo Abe était un shogun de l'ombre qui continuait d'influencer le parti au pouvoir»

Les enquêteurs diffusent au compte-gouttes des «confessions» visiblement réécrites à une coterie de journalistes «accrédités» qui les impriment sans souci de véracité ni même de vraisemblance. «Il est indéniable que les principaux médias japonais donnent une place beaucoup trop importante aux annonces émanant de la police - au moins dans les premiers temps de l'affaire», observe César Castellvi, auteur du Dernier Empire de la presse, un ouvrage très documenté sur la presse nippone.

Les plus fins lecteurs japonais s'étonnent ainsi de lire que le tueur aurait déclaré avoir «eu l'impression trompeuse» (omoikomi) que Shinzo Abe était lié à une «organisation religieuse» non nommée - à laquelle il était bien lié. La police japonaise a actuellement à sa tête Itaru Nakamura, célèbre pour avoir interrompu d'autorité les poursuites pour viol d'un journaliste proche du pouvoir. Mieux: dimanche soir, la «grande presse» japonaise n'avait toujours pas nommé ladite «organisation religieuse» visée par le tueur. Celle-ci, l'Église de l'unification (aussi connue sous le nom de secte Moon), avait pourtant été révélée par des tabloïds locaux, des titres étrangers et jusque par l'Église concernée. Les détracteurs de cette dernière, qui revendique 3 millions d'adeptes à travers le monde, critiquent le lavage de cerveaux qu'elle infligerait à ses dévots.

Les grands médias marchent sur des œufs

Pourquoi? Les grands médias marchent sur des œufs. Les religions, traditionnelles (comme le culte local shinto), installées (comme la Soka Gakkai) et «nouvelles» (comme l'Église de l'unification ou Seicho no ie) jouent un rôle discret mais capital dans la vie politique nippone. Leurs capacités à mobiliser des fidèles en force électorale et en donations en font des alliés précieux des partis, notamment dans la majorité, et surtout dans les villes à la population anomique, où existent peu d'occasions de socialiser. «Beaucoup de hiérarques du PLD sont liés à des organisations religieuses, dont ils sont les fondés de pouvoir dans le monde politique», explique Axel Klein, politologue à l'université de Duisbourg et Essen et spécialiste des relations entre religion et politique au Japon. «Ils ne l'avouent jamais en public, car cela aliénerait d'autres électeurs, mais ces liens sont réels et solides», indique-t-il.

L'allié du PLD dans la majorité, le parti bouddhiste Komeito, est historiquement une émanation de la secte Soka Gakkai (les deux organisations affirment ne plus être liées), aux millions de fidèles. «Le Japon n'est pas le seul pays où politique et religion font bon ménage. Il présente beaucoup de similarités avec les États-Unis», relève Axel Klein. Les shukan, ces hebdomadaires irrespectueux qui écrivent en gros ce que les grands journaux japonais rechignent à publier, sont mobilisés. «La secte soutenait Shinzo Abe. Nous allons donc écrire sur les liens entre les deux», assure un de leurs journalistes.

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2019年1月4日、伊勢神宮参拝の際、神職の後ろを歩く安倍晋三総理大臣。-/AFP

東京


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安倍晋三元首相が射殺されてから48時間後、日本人は日曜日、超現実的でほとんど普通の雰囲気の中で上院議員補欠選挙の投票に臨みました。予想通り、多数派政党はその地位を固め、憲法改正の可能性に十分な票を獲得した--まさに安倍晋三が生涯をかけて追い求めてきたものだが、無駄なことであった。


しかし、日経新聞の見出しにあるように、この「陰鬱な勝利」の裏には、通常暴力、特に政治的暴力とは無縁の国でのこの前代未聞の行為に与党が唖然としたままであることがある。犯人の性格や、何よりも動機によって、思いがけない次元に突入する。山上徹也は、過去に問題を起こしたことのない孤独な元社員で、母親が財産を投げ打ってまで入信した宗派と、安倍晋三が推した宗派の指導者を狙っている、前者が不在だから後者を狙えば成功する、と説明した。


このシナリオは、国にとって恥ずべきことです。この48時間、大手メディアは膨大な人的・物的資源(全国紙5社で9355人の記者)を投入して、事件の収拾に当たっている。相変わらずテレビは目立つ。事件現場はヘリコプターで飛ばされ、撮影現場で模型に再現され、細部にわたって解剖される。


特派員を国の隅々にまで送り込み、些細な情報でも収集する。しかし、このような堕落した効果は、その製品の水増しされた性質に匹敵するものである。安倍晋三が殺害された翌日、日本の5大新聞は、書体の大きさも含め、すべて同じ一面を正確に掲載し、共犯関係を裏付けている。


あわせて読みたいクリスチャン・ケスラー「安倍晋三は与党に影響を与え続けた影の将軍だった


捜査官は、目に見えて書き直された「自白」を「公認」された同人誌に垂れ流し、同人誌は信憑性や真実性さえも気にせずにそれを印刷する。日本の主要メディアが、少なくとも事件の初期段階においては、警察からの発表にあまりにも多くのスペースを割いていることは否定できない」と、日本の報道機関について詳細に書かれた『最後の報道帝国』の著者であるセサル・カステルヴィは観察している。


日本の読者は、犯人が、安倍晋三が無名の「宗教団体」とつながっているという「誤解を招くような印象を持った」と述べたと報じられていることに驚かれることだろう-実際につながっているのだが-。現在、日本の警察のトップは、政府に近いジャーナリストの強姦事件の起訴を止めたことで有名な中村格氏である。それよりも、日曜日の夕方までに、日本の「主要な報道機関」は、犯人がターゲットにした「宗教団体」の名前をまだ挙げていなかった。統一教会(通称:文鮮明)は、地元のタブロイド紙や海外の新聞、さらには教会そのものによって、その存在が明らかにされていたのである。全世界で300万人の信者を持つという同教会が、信者に与えているとされる洗脳を批判しているのだ。


主要メディアは卵の殻の上を歩く


なぜそうなのでしょうか。主要メディアは卵の殻の上を歩いているようなものだ。宗教は、伝統的なもの(地元の神道など)、確立されたもの(創価学会など)、「新しい」もの(統一教会や生長の家など)が、日本の政治において控えめながら重要な役割を果たしている。信者を選挙戦の力と献金に動員する能力を持つ彼らは、特に多数派で、特に社交の機会が少ないアノマリー人口を抱える都市では、政党の貴重な味方となる。デュイスブルク大学とエッセン大学の政治学者で、日本の宗教と政治の関係を専門とするアクセル・クライン氏は、「自民党の指導者の多くは宗教団体と関係があり、彼らの政治的代理人になっています」と言う。「他の有権者を遠ざけることになるので、決して公の場では認めないが、こうしたつながりは現実的で強い」と言う。


自民党の多数派である仏教政党の公明党は、歴史的に創価学会の分派であり(両組織はもはやつながっていないとしている)、数百万の信者を抱えている。"政治と宗教が混在しているのは日本だけではありません。米国と似ているところが多い」とアクセル・クラインは言う。週刊誌、つまり日本の大手新聞社が載せたがらないことを大量に書いている無礼な週刊誌が動員されているのである。"宗門 "は安倍晋三を支持した。というわけで、この2つの関連性を記事にすることになった」と、彼らのジャーナリストの一人は言う。


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