La solution du problème de la misère consiste donc à élever à une plus haute expression la science du comptable, à monter les écritures de la société, à établir l’actif et le passif de chaque institution, en prenant pour comptes généraux ou divisions du grand-livre social, non plus les termes de la comptabilité ordinaire, Capital, Caisse, Marchandises générales, Traites et remises, etc. ; mais ceux de la philosophie, de la législation et de la politique : Concurrence et Monopole, Propriété et Communauté, Citoyen et État, Homme et Dieu, etc. — Enfin, et pour achever ma comparaison, il faut tenir les écritures à jour, c’est-à-dire déterminer avec exactitude les droits et les devoirs, de manière à pouvoir, à chaque moment, constater l’ordre ou le désordre, et présenter la balance [9]. J’ai consacré deux volumes à expliquer les principes de cette comptabilité que j’appellerai, si l’on veut, transcendante ; j’ai rappelé cent fois, depuis Février, ces idées élémentaires, communes à la tenue des livres et à la métaphysique. Les économistes routiniers m’ont ri au nez ; les idéologues politiques m’ont invité poliment à écrire pour le peuple. Quant à ceux dont j’avais pris si fort à cœur les intérêts, ils m’ont traité encore plus mal. Les communistes ne me pardonnent pas d’avoir fait la critique de la communauté comme si une nation était était un grand polypier, et qu'à côté du droit social il n’y eût pas le droit individuel. Les propriétaires me veulent mal de mort pour avoir dit que la propriété, seule et par elle-même, est vol ; comme si la propriété ne tirait pas toute sa valeur (la rente) de la circulation des produits, et par conséquent ne relevait pas d’un fait supérieur à elle, la force collective, la solidarité du travail Les politiques enfin, quelle que soit leur bannière, répugnent invinciblement à l’an-archie, qu’ils prennent pour le désordre ; comme si la démocratie pouvait se réaliser autrement que par la distribution de l’autorité, et que le véritable sens du mot démocratie ne fût pas destitution du gouvernement. Ces gens-là ressemblent tous à ce maquignon qui, ayant pris un commis pour débrouiller ses comptes, se croyait volé, parce qu’il voyait les parties rangées sur deux colonnes, l’une au débit, l’autre au crédit. « Je fais tous mes achats au comptant, s’écriait-il ! Je ne dois rien à personne, et prétends ne devoir jamais rien ! » — M. Thiers, exposant avec sa merveilleuse lucidité l’origine et le développement de la propriété, sans vouloir entendre parler de sa corruptibilité et de sa décadence, est le pendant de ce maquignon. Cela n’empêche pas que M. Thiers ne soit aujourd’hui le sauveur de la famille et de la propriété. Pour prix de sa science économique, il sera bientôt ministre ; tandis que moi, pauvre vérificateur d’écritures, je suis une peste publique, et l’on me met en prison. Entre la communauté et la propriété, il ne faut pas mettre le doigt !... Le Système des Contradictions économiques ou Grand-Livre des mœurs et institutions, peu importe le nombre des cadres, comptes généraux ou catégories, est le vrai système de la société, non telle qu’elle se développe historiquement et dans l’ordre des générations, mais dans ce qu’elle a de nécessaire et d’éternel. Comme dans une entreprise industrielle, de nouvelles relations donnent lieu chaque jour à de nouveaux comptes, et modifient incessamment l’organisation intérieure du travail, la distribution des ouvriers et employés, l’emploi des machines, etc. ; ainsi, dans la société, de nouvelles lumières, de grandes découvertes, produisent incessamment de nouvelles mœurs et modifient l’économie générale. Mais de même encore que, dans toute société de commerce ou d’industrie, les principes de comptabilité, le système général des écritures est invariable ; que les livres sont la représentation des opérations, l’observatoire d’où le gérant dirige toute la marche des affaires : pareillement, dans la société, la théorie des antinomies est à la fois la représentation et la base de tout mouvement. Les mœurs et les institutions peuvent varier de peuple à
Et il y revient plus tard dans un éclaircissement ajouté
à la 3° étude 2:
A propos de cet ouvrage (les Contradictions économiques),
je renouvelle ici l'observation déjà faite sur Hegel, à l'exemple
duquel j'avais adopté l'idée que l'antinomie devait se résoudre
en un terme supérieur, la synthèse, distinct des deux premiers,
la thèse et l'antithèse, erreur de logique autant que d'expérience
dont je suis aujourd'hui revenu. L'antinomie ne se résout pas;
là est le vice fondamental de toute la philosophie hégélienne. Les
deux termes dont elle se compose, se balancent, soit entre eux,
soit avec d'autres termes antinomiques, ce qui conduit au résul-
tat cherché. Une balance n'est point une synthèse telle que l'en-
tendait Hegel et que je l'avais supposée après lui.
Cette idée de la balance n'était d'ailleurs pas neuve chez
Proudhon. Elle s'était d'abord présentée chez lui sous la
forme de la notion mécanique d'un équilibre ou d'un con-
trepoids. Un peu plus tard, dans les Contradictions éco-
nomiques, il s'agit de faire équation générale de toutes
nos contradictions ». En 1849, dans les Confessions, c'est la
1. De la justice..., éd. Bouglé-Moysset, t. I, p. 211.
2. Id., t. II, p. 155.
Et il y revient plus tard dans un éclaircissement ajouté à la 3° étude 2:
A propos de cet ouvrage (les Contradictions économiques), je renouvelle ici l'observation déjà faite sur Hegel, à l'exemple duquel j'avais adopté l'idée que l'antinomie devait se résoudre en un terme supérieur, la synthèse, distinct des deux premiers, la thèse et l'antithèse, erreur de logique autant que d'expérience dont je suis aujourd'hui revenu. L'antinomie ne se résout pas; là est le vice fondamental de toute la philosophie hégélienne. Les deux termes dont elle se compose, se balancent, soit entre eux, soit avec d'autres termes antinomiques, ce qui conduit au résultat cherché. Une balance n'est point une synthèse telle que l'entendait Hegel et que je l'avais supposée après lui.
Cette idée de la balance n'était d'ailleurs pas neuve chez Proudhon. Elle s'était d'abord présentée chez lui sous la forme de la notion mécanique d'un équilibre ou d'un contrepoids. Un peu plus tard, dans les Contradictions économiques, il s'agit de faire équation générale de toutes nos contradictions ». En 1849, dans les Confessions, c'est la
1. De la justice..., éd. Bouglé-Moysset, t. I, p. 211.
2. Id., t. II, p. 155.
そしてそれは、第3回研究2に追加された概説の中で、さらに前に戻ってくる: 本書(経済学的矛盾)に関して、私はヘーゲルに関する既往の考察を新たにする、 このシンセテースは、最初の2つのシンセテースとアンチシンセテースとは異なるものであり、論理的な誤りであると同時に、今私が得ている経験上の誤りでもある。反知性主義は、今なお消え去ることはない。ここにあるのは、あらゆるエゲレス哲学の根本的な悪徳である。それが構成する2つの用語は、両者の間で、あるいは他の反知性的な用語との間で、均衡を保っている。均衡とは、ヘーゲルが考えたような、また私がヘーゲルに倣って思いついたような、ある種のシンセシスではない。均衡という考え方は、プルードンにとっては新しいものではなかった。それは以前から、均衡や均衡の概念という形でプルードンによって提示されていた。さらに少し前に、経済学的矛盾の中で、「すべての矛盾を総括的に方程式化する」ことが提唱された。1849年、『告白』の1. De la justice..., ed. Bouglé-Moysset, t. I, p. 211. 2. t. II, p. 155.
Das Passagen-Werk: Die Straßen von Paris: Einer der Grundlagentexte materialistischer Kulturtheorie - Blick in die Jetztzeit des Spätkapitalismus (German Edition) はKindle Cloud Reader
912:
Proudhon über Hegel: »L’antinomie ne se résout pas; là est le vice fondamental de toute la philosophie hégélienne. Les deux termes dont elle se compose, se balancent … Une balance n’est point une synthèse.« »… N’oublions pas«, fügt Cuvillier hinzu, »que Proudhon avait été longtemps comptable.« An anderer Stelle spricht Proudhon von den seine Philosophie bestimmenden Gedanken als »idées élémentaires, communes à la tenue des livres et à la métaphysique«. Armand Cuvillier: Marx et Proudhon (A la lumière du marxisme II Paris 1937 p 180/181) [a 19, 4]
パサージュ論4岩波文庫
430
ヘーゲルについてプルードンは言っている。「二律背反は解消されない。そこにヘーゲル哲学全体の基本的な欠陥がある。それを作り上げる二つの項は、相殺されている。収支(バランス)は総合(ジンテーゼ)はない。」「長い間、プルードンが経理担当者だったことをわれわれは忘れてはならない」と、キュヴィリエ[20世紀仏の哲学者·社会学者]は付け加えている。ほかの箇所でプルードンは、彼の哲学を決定している思想は、「基本的な考え方で、簿記にも形而上学にも共通した考え方」であると述べている。アルマン・キュヴィリエ「マルクスとプルードン」(「マルクス主義に照らして』II、パリ、一九三七年、一八〇一-八一ページ)[a19, 4]
»idées élémentaires, communes à la tenue des livres et à la métaphysique«
「基本的な考え方で、簿記にも形而上学にも共通した考え方」
革命家の告白#11
プルードンは、彼の哲学を決定している思想は、「基本的な考え方で、簿記にも形而上学にも共通した考え方」であると述べている。
パサージュ論4岩波文庫430頁
»idées élémentaires, communes à la tenue des livres et à la métaphysique«
革命家の告白#11
「基本的な考え方で、簿記にも形而上学にも共通した考え方」
《プルードンは、彼の哲学を決定している思想は、「基本的な考え方で、簿記にも形而上学にも共通した考え方」であると述べている。》
パサージュ論4岩波文庫430頁
»idées élémentaires, communes à la tenue des livres et à la métaphysique«
『革命家の告白』#11
https://x.com/yojisekimoto/status/1859397019984638421?s=61
したがって、貧困問題の解決策は、会計士の科学をより高度に表現し、会社の記録を作成し、各機関の資産と負債を確立し、一般会計または大きな社会帳簿の部門を考慮することから成ります。 、もはや通常の会計、資本金、現金、一般財、手形、送金などの条件ではありません。 ;しかし、哲学、立法、政治の分野では、競争と独占、財産と共同体、国民と国家、人間と神などです。 — 最後に、私の比較を完了するには、文書を最新の状態に保つ必要があります。つまり、いつでも順序や順序を書き留めることができるように、権利と義務を正確に決定する必要があります。無秩序、そしてバランスを提示します [9]。私はこの会計の原則を説明するのに 2 冊を費やしました。この会計の原則を、お好みで言えば超越的と呼んでおきます。私は2月以来、簿記と形而上学に共通するこれらの基本的な考え方を100回思い出した。日常的な経済学者たちは私の面前で笑いました。政治的イデオローグたちは私に、国民のために書くよう丁重に勧めてくれました。私が関心を非常に真剣に受け止めていた人々に関して言えば、彼らは私をさらにひどい扱いをしました。共産主義者たちは、あたかも国家が偉大な博学者であるかのように共同体を批判し、社会権と並んで個人の権利は存在しないなどと私を許しません。所有者たちは、財産そのものが窃盗だと言っている私に死刑を望んでいます。あたかも、財産がその価値(地代)のすべてを製品の流通から得ているわけではなく、その結果、それよりも優れた事実、集団の力、労働の団結に依存していないかのようである。彼らは無政府状態を無秩序とみなしている。あたかも民主主義は権力の分配以外の方法で達成できるかのように、そして民主主義という言葉の本当の意味は政府の解任ではない、とでも言うかのように。これらの人々は皆、この馬商人に似ています。彼は、帳簿を整理するために事務員を雇いましたが、部品が 2 列に並べられ、1 つは借方、もう 1 つは貸方に配置されているのを見て、自分が強盗に遭ったと信じました。 「買い物はすべて現金で行います」と彼は叫びました。私は誰にも何も借りていないので、何も借りていないふりをしています。 » — ティエール氏は、財産の腐敗と退廃について聞きたがることなく、その驚くべき明晰さで財産の起源と発展を暴露しており、この馬商人の対応者である。だからといって、ティエール氏が今日、家族と財産の救世主となることを妨げるものではない。経済知識の報酬として、彼は間もなく大臣になる予定です。一方、聖書の検証が下手な私は公共の害虫であり、刑務所に入れられています。コミュニティと不動産の間には、指を触れるべきではありません。経済的矛盾のシステム、あるいは道徳と制度の台帳は、枠組み、一般会計、カテゴリーの数に関係なく、歴史的かつ世代順に発展するのではなく、必要かつ永遠に続く社会の真のシステムである。 。産業企業と同様に、新しい関係によって毎日新しいアカウントが生成され、仕事の内部組織、従業員と従業員の配置、機械の使用などが常に変更されます。 ;したがって、社会では、新しい光、偉大な発見が常に新しい道徳を生み出し、一般的な経済を修正します。しかし、あらゆる商業社会や工業社会における会計原則と同様に、一般的な記述体系も不変です。本は業務の表現であり、経営者が業務全体を指揮する観測所である。同様に、社会においては、矛盾の理論がすべての運動の表現であり、基礎でもある。道徳や制度は人によって異なります